Depuis l'apparition de la première bannière publicitaire, réalisée en statique (Jpeg), les progrès technologiques, la croissance de la bande passante, ainsi que la familiarisation des internautes avec les encarts d'e-pub, l'Internet s'est doté de nombreuses technologies permettant plus d'interactivité, plus d'animation, et finalement plus de liberté créative.

Voir dossier spécial sur le streaming audio et vidéo
Voir dossier sur le rich média
Voir dossier sur l'interstitiel
Voir dossier sur l'efficacité du son et des animations sur les bannières publicitaires (en anglais)

Le format JPEG : ( exemple de bandeau JPEG )

C'est une image fixe, en format de compression JPEG. Il ne peut être animé, ne peut contenir du son, pas plus que de la vidéo. Aujourd'hui aux oubliettes.

Le format GIF : ( exemple de bandeau GIF )

Ce sont les plus répandus avec plus de 80% d'affichages. Ils consistent en une animation organisée par une succession d'images GIF. Ils n'acceptent ni le son, ni la vidéo. La seule interactivité est le clic.

Ils ne nécessitent ni des compétences graphique particulières, ni beaucoup de temps à les produire. Elles sont par voie de conséquences les bandeaux les meilleurs marché. Compter 100 à 250 euros.

Le format Flash : ( exemple de bandeau FLASH )

Technologie de Macromedia apparue voici quelques années, aujourd'hui standard de développement et lu par tous les nouveaux navigateurs (il fallait installer le " plug-in " sur les versions 3 et antérieures).

Ces bandeaux ont les particularités d'être de meilleure qualité graphique que les bandeaux GIF, avec une animation beaucoup plus fluide, et la possibilité d'inclure des sons. Ils peuvent être clicables à plusieurs endroits et diriger l'internaute sur le site de l'annonceur à plusieurs adresses différentes.

Le format HTML : ( exemple de bandeau HTML )

On les nomme ainsi parce que composés d'une ou plusieurs images GIF et de lignes de codes générant soit :

• des menus déroulant; très pratiques pour rerouter l'internaute intéressé vers une destination ciblée du site de l'annonceur
• les champs de saisie; utile pour faire des recherches par mots clés sur le site de l'annonceur. Peut permettre la récupération d'adresses mail
• les boutons de sélection

Ces bandeaux ont longtemps été connus et produits parce que très rémunérateur en clics. Ils sont facturés 150 à 300 euros par unité.

Le DHTML : ( exemple de bandeau DHTML )

Il permet l'affichage d'un objet en sur-impression sur une page; l'objet se balade sur tout l'écran (out of the box) ce qui oblige le visiteur à le remarquer. En augmentant la visibilité de l'objet publicitaire, on augmente d'autant la propension à cliquer.

Cette technologie nécessite une programmation coûteuse. Les bandeaux sont facturés de 250 à 1000 euros.

Le format Enliven : ( Exemple de bandeau ENLIVEN )

Ce nouveau format de bandeau est apparu voici 2 ans. Il est basé sur une technologie Java et permet une véritable interaction avec le visiteur intéressé. Animation, ouverture de la bannière, les possibilités de la technologie enliven semblent illimitées.

Longues et coûteuses à développer (1000 à 2000 euros), elles présentent le défaut d'être lourdes (souvent plus de 200 Ko) et de nécessiter donc d'une bande passante importante chez l'utilisateur. En outre, ces bannières ne peuvent être mises en place sur tous les supports publicitaires.

Le format Streaming :

Format technologique basé sur le téléchargement progressif du fichier, lu quasiment en temps réel. La diffusion de la bannière est en effet déclanchée de manière automatique si l'internaute dispose du plug-in. Dans le cas contraire, il y aura automatiquement affichage d'un traditionnel bandeau GIF. Le prix du développement tourne autour de 1000 euros.

L'Interstitiel :

Il s'agit ici du principe de la page de publicité télévisée. La consultation d'information est interrompue par une annonce publicitaire qui occupe tout l'écran ou toute la fenêtre pendant quelques secondes. Ce principe peut se révéler très intrusif et occasionner un taux élevé de rejet de la part des internautes (ce qui a pour conséquence de nuire à l'image du support comme de l'annonceur).