Exemples de l'efficacité de l'e-pub

 
 
 
 
   
 
 
 
 
   
   
 

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Exemples de l'efficacité de l'e-pub

La publicité sur Internet affiche une belle croissance

  • en 1996, en France, 5 millions FF
  • en 1997, en France, 28 millions de FF
  • en 1998, en France, 113 millions de FF
  • en 1999, en France, 516 millions de FF
  • en 1998, dans le monde, la pub online a généré 2 milliards $
Selon l'IAS, les 10 premiers éditeurs de contenu encaissent 61% des revenus de la publicité en ligne pour la période de janvier à septembre 1998. Elargie aux 50 premiers, la proportion passe 94%.

Parmi les annonceurs incontournables de l'e-pub, on trouve bien sûr :
  • Microsoft : 25,5 millions de dollar
  • IBM : 21 millions de dollar
  • Excite : 8,8 millions de dollar
  • General Motors : 8,2 millions de dollar
(source : Netsurf de mai 1999, page 40)

Peut-on donc s'assurer de l'efficacité de la publicité sur Internet ? Les chiffres sont éloquents, certaines retombées étant dorénavant connues par les grands annonceurs. Renault (qui sponsorise un site F1) ou Procter & Gamble ayant investi plus de 1,6 millions de dollars dans la création en 1997 de 10 sites parfaitement ciblés figurent parmi les grandes entreprises investissant largement sur le Web, en développant notamment le sponsoring, visant à établir une image sur des cibles parfaitement définies.

On citera notamment le site ParentTime, coproduit par les firmes Procter & Gamble et Time Warner, conçu pour conseiller les parents de manière interactive et pour promouvoir les revues du groupe Warner comme Parenting et Sports Illustrated for Kids. Procter & Gamble compte neuf autres sites sur la Toile, chacun spécifique à l'une des marques du groupe, et des dizaines d'autres projets sont prévus).

Microsoft aurait dépensé 13 millions de dollars en 1997 pour sa publicité sur Internet.

En termes de ventes, puisque Internet permet de mesurer de manière pertinente les retombées marketing des campagnes de publicité, il semble que les derniers résultats infléchissent en faveur d'une efficacité : pour preuve, le succès du site Toyota, qui durant les douze premiers mois de sa création a drainé quelques 152 000 requêtes de brochures de leurs produits.

Ayant mis au point un système visant à comparer les ventes avec les noms des visiteurs ayant demandé une documentation, Toyota a pu montrer que sa campagne sur le Web était directement responsable de la vente de 7 329 voitures soit une conversion remarquable de 5%. Aujourd'hui, Toyota a donc décidé de remplacer sa campagne de marketing direct axé sur les numéros verts par le site Web.

Peugeot a réussi en 1998 à vendre via le net, avec un investissement d'environ de 300 KF, plus de 100 véhicules en 8 mois, pour un chiffre d'affaire de 10 millions de francs. Peugeot devrait investir en 1999 près de 1 MF.

Internet semble donc un média que l’on pourrait qualifier d’efficace. Les annonceurs d'ailleurs s'empressent de mettre au point leur stratégie de communication sur ce nouveau média. Rappelons que la première publicité sur Internet ne date que de 3 ans. En effet, apparue en octobre 1994 sur le site HotWired, la première bannière allait marquer le signal de ce qui est estimé représenter un des supports majeurs en termes d'investissement des années 2000. Quelques chiffres nous aideront à comprendre la mutation qui s'opère sur Internet.

>Si on ajoute à ces faits que la publicité à la télévision s'achemine vers une interactivité directement empruntée à Internet (à l'aide de sa télécommande, l'auditeur pourra demander un complément d'information lors de la diffusion d'un spot et Stratégie n°1031 du 07/11/97), on ne peut conclure intuitivement que dans le sens d'une certaine efficacité reconnue du Web.