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Publicité : Internet a désormais sa définition du GRP

La pub en ligne cherche à rentrer dans le rang. Elle adopte les mêmes indices que la publicité traditionnelle.

Internet aura aussi son GRP, ou Gross Rating Point, l'un des indices utilisés par les publicitaires pour mesurer l'efficacité d'une campagne. Mardi matin, lors du colloque de l'Internet Advertising Bureau (IAB) intitulé « La publicité sur Internet, les raisons d'y croire », Christophe Dané, membre de l'Union des entreprises de conseil et achat média (Udecam) et rapporteur d'un groupe de travail sur la notion de GRP, a présenté la définition terminologique du GRP Internet.

Le GRP ou Gross Rating Point est l'indice de pression d'une campagne publicitaire sur une cible définie. Autrement dit, c'est le nombre moyen de chances de contacts d'une campagne publicitaire sur 100 personnes de la cible à toucher. Il est employé par tous les médias quand il s'agit de définir une stratégie publicitaire.

Pour Internet, la définition choisie est en substance le nombre d'occasions de voir une insertion publicitaire pour 100 individus de la cible.

Un indicateur de performance des plans médias

Le représentant de l'Udecam a insisté sur le fait qu'il ne s'agissait pas d'un nouveau concept inventé avec Internet, mais d'une adaptation d'un principe existant: « Il ne s'agit d'un eGRP mais d'un GRP Internet », explique-t-il. Le groupe de travail a essayé de rapporter le plus exactement possible la définition de cet indice, déjà employé, au marché Internet.

Cette définition devrait permettre au marché de la publicité d'employer l'indicateur de GRP sans confusion de sens et, à terme, banaliser son emploi lors des campagnes publicitaires. « Nous allons pouvoir compléter les indications de performances des plans médias existants », affirme Christophe Dané.

On attend également de cette définition qu'elle facilite la communication entre annonceurs et régies. L'emploi du GRP - qui, espère l'IAB, va s'intensifier - permettra, pour sa part, la comparaison des médias. « Nous avons besoin de référents, de repères similaires à ceux usités ailleurs », conclut Christophe Dané.

Source : Valérie Siddahchetty, 01net, le 15/10/2002