[page précédente


462MF d'e-pub au 1er semestre 2000

Les investissements publicitaires en médias traditionnels est estimé en net, c'est-à-dire sur les montants effectivement déboursés par les annonceurs. Si les investissements publicitaires sur internet étaient valorisés en brut jusqu'en décembre 1999, l'IAB, en association avec PriceWaterHouseCoopers a décidé de s'aligner sur les méthodologies des autres médias en proposant une estimation en "net" depuis le 1er semestre 2000, permettant ainsi une comparaison plus pertinente entre médias.

L'étude de l'IAB repose sur le déclaratif des régies. Elle fait apparaitre un montant d'investissements publicitaires sur intenet de 462 millions de francs pour le premier semestre 2000.

Mes estimations de mai 2000 étaient de 436 millions (voir article). Maintenant, le marché a certes changé, et il est probable que toutes les estimations de tous les bureaux d'études doivent revoir à la baisse les prévisions sur le marché de l'e-pub.

Les investissements se répartissent de la manière suivante :

  • 79% pour les bandeaux publicitaires,
  • 11% pour le sponsoring,
  • 9% pour les publi-rédactionnels,
  • 1% pour les e-mails.
Le poids des bandeaux diminue donc significativement. Ce qui était à prévoir, les USA étant passés en 2000 à 50% des investissements pub en bandeaux, les autres 50% étant répartis majoritairement entre le sponsoring (plus de 25%) et les autres formats publicitaires.

Si le CPM reste le modèle de facturation dominant, notons la croissance des modèles de facturation hybrides à la fois fondés sur le volume (nombre d'apparitions) et la performance (nombre de clics, de ventes, de transactions effectuées, de pourcentages sur les ventes, sur les transactions...). Pour l'IAB, "cette émergence en France de modèles de tarification fondés sur la performance constitue un des signes de la maturité du marché".

Source : chiffres IAB France